Être ostéopathe a été mon rêve.

Lorsque j’étais jeune, j’ai toujours vu ma mère souffrir de ses maux de dos. Elle ne s’arrêtait jamais de travailler, elle disait qu’elle le faisait pour la bonne cause et ne se plaignait jamais. Lorsque j’ai eu mon premier salaire, je l’ai emmené chez l’ostéopathe, de force bien sûr et à ce moment-là, j’ai eu l’impression de la voir revivre. Elle pouvait à nouveau bouger, faire du sport et prendre du plaisir à vivre. C’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais soigner et aider les personnes qui souffraient dans leur quotidien.

J’ai décidé de poursuivre mes rêves.

Le jour où j’ai annoncé à ma mère que je souhaitais être ostéopathe, elle a sauté de joie, elle espérait depuis toujours que je fasse de grandes études. Elle m’a avoué ce jour-là que si elle ne s’était jamais arrêtée de travailler, c’était pour pouvoir me payer des études. Je m’en doutais un peu, mais le fait qu’elle me le confirme a renforcé mon idée de travailler au service des autres, et de tout faire pour être le meilleur dans mon domaine. 

Dès septembre, je suis allé m’inscrire dans une école spécialisée dans la formation d’ostéopathe. Celle-ci était géniale, je me sentais bien à l’école, je me suis fait des amis, j’étais bon dans mon domaine et surtout, j’aimais ce que je faisais. Chaque jour, je me rapprochais de ma remise de diplôme et je n’attendais qu’une seule chose, pouvoir commencé à travailler. J’ai terminé mes études avec brio et j’ai ouvert mon cabinet d’ostéopathie et brûlure gastriques Lille près de chez ma mère pour aller la voir le plus souvent possible. Dans mon cabinet, je reçois tout type de personnes, du plus jeune au plus âgées, des hommes ou des femmes. Jusque là, chacun des cas a été intéressant à traiter et si j’écoute ce que me disent mes patients, je suis assez bon dans mon travail. 

Soigner une personne est quelque chose qui est important pour moi, et peu importe les moyens de chacun ou le niveau de vie de mes patients, j’accepte tout le monde. 

Je me rappelle d’une fois où une maman est entrée avec sa petite fille de 6 ans dans mon cabinet, elle était tombée de ses escaliers et se plaignait de maux de dos qui l’empêchaient de dormir. Par chance, sa mère l’a tout de suite prise au sérieux et l’a amené dans mon cabinet, elle avait certaines vertèbres ainsi que d’autres os qui étaient déplacés. Elle a eu de la chance que sa maman l’écoute, la plupart du temps j’entends des parents m’expliquer qu’ils croyaient que leurs enfants faisaient des manières comme ils aiment si bien le dire. C’est rarement le cas, un enfant peut simuler une douleur au ventre ou à la tête, mais pas une douleur au dos ou à l’estomac.

J’ai réussi à réaliser mon rêve.

Aujourd’hui, je fête les un an d’ouvertures de mon cabinet. Je travaille maintenant avec trois collègues, dont une secrétaire géniale qui va devenir ma femme l’année prochaine. Quand j’étais petit, je m’imaginais vivre une vie très simple, travailler dans un bureau et m’ennuyer à mourir. Finalement, je fais ce que j’aime au quotidien, je suis entourée de personnes bienveillantes et j’ai atteint mon objectif principal : aider mon prochain. J’encourage tout le monde à ne pas baisser les bras et à poursuivre ses rêves jusqu’à ce qu’ils soient atteints.